Jour 4 – Giron – Culoz (76km-1851D+)
Nous partons à 7h30 avec le challenge de prendre le train de 14h19 à Culoz… En regardant le profil, nous nous attendons à une journée difficile et cela pour deux raisons. La première, c’est que c’est la dernière journée et que nous avons déjà parcouru 300 km. La deuxième raison est que l’étape se résume à 25 km de montée d’un coup avec un dénivelé positif de 1300 mètres, avant un replat et 500 mètres de dénivelé positif sur 9 km pour rejoindre le col du Grand Colombier.
Cette fois-ci, on ne se trompe pas, nous sommes bel et bien sur l’étape la plus physique de la traversée. Cette montée interminable le dernier jour n’est pas des plus faciles mentalement, mais l’objectif du train nous donne une bonne raison d’appuyer sur les pédales. Je suis bien en jambes, alors sans m’en rendre compte, je monte à un (trop) bon rythme pour en finir le plus rapidement possible avec ce chantier matinal ! Le replat sur le plateau n’est pas des plus réjouissants non plus, une longue piste vallonnée où nous avons l’espoir à chaque dégagement d’une vue magnifique sur la Suisse, mais en vain… Baptiste, relance sur ce haut plateau avant de ralentir l’allure et de poser le premier vomito de l’aventure ! Bravo champion ! On s’arrête alors 15 minutes et je vois peu à peu mon train s’éloigner. Après une brève discussion, étant plus en forme à ce moment là, on se congratule pour cette belle aventure et on se sépare afin que je puisse rentrer dans les temps.
Je rentre dans les 9 km avec 500 m de dénivelé positif qui se décompose en 150 m sur 3 km en descente, puis 350 m de dénivelé positif sur 3 km pour rejoindre le col. Notre séparation sur cette section rebooste Baptiste, puisqu’en arrivant sur les derniers mètres du col, sur la route fermée exclusivement pour une course cycliste, en regardant en bas, je l’aperçois, 1 km plus bas ! Là-haut, je m’oblige à l’attendre, même s’il me reste 50 minutes pour rejoindre la gare. Le temps de prendre quelques photos et de boire un coup, le voici, nous sommes contents de nous retrouver pour vraiment célébrer ensemble le point le plus haut de la traversée, la Suisse et le lac du Bourget, enfin ! Petit selfie et me voici lancé à la poursuite de mon train à fond dans la descente technique ! J’y vais à fond mais avec prudence car c’est souvent dans les derniers moments que la chute intervient.
Finalement, j’arrive avec 15 minutes d’avance à la gare, heureux. Mais encore plus heureux quand j’aperçois Baptiste de l’autre côté du quai 4 minutes avant mon train ! Finalement, il s’est bien refait la cerise !
C’est ainsi que nous terminons notre aventure, une superbe aventure. Merci à toi, Baptiste, pour l’organisation de ce défi.
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